L’état des lieux et l’ampleur des travaux auxquels sont confrontés les habitants. Mission impossible sans une aide technique et archéologique : chaque tâche relève en fait de spécialités hors d’atteinte pour un propriétaire isolé et non aidé. C’est la raison pour laquelle la plupart des réparations ne sont qu’autant de bricolages. Et même les restaurations effectuées sous l’égide d’organismes publics, et sous le contrôle d’architectes patentés, présentent peu de résistance dans le temps. La façade du musée, à la planéité très relative, puisqu’elle est semblable à la maison mitoyenne, réparée à coup d’enduit polyester pour bateau, est déjà refaite plusieurs fois. Les immeubles rénovés par des organismes HLM, se fissurent à chaque jonction (ponts thermiques traités de façon conventionnelle inappropriée). Les poteaux se désagrègent, les dalles de terrasse se désolidarisent des murs.... Tout ceci s’exprimant par une vaste exposition de “sparadraps” divers.