Hospitalité et réciprocité
 
La cité Frugès reçoit chaque année environ 10 000 touristes du monde entier. Je ne connais pas de site historique aussi attractif et aussi peu équipé pour aider les touristes à s’y sentir bien. Il n’y a pas de toilettes publiques, les hommes peuvent toutefois faire leur petite commission dans l’encoignure du poste EDF et de la barrière de la voie ferrée, ce qui est plaisant quand le train passe. Les poubelles disponibles sont celles des habitants quand elles sont restées sur le trottoir. Pas de “point phone” non plus, obligation de posséder un portable. Pas d’abri en cas d’averse. Pas d’espace vert, de banc et de tables pour déjeuner, seulement les trottoirs ou le vilain bitume de la place de l’école.
Pourquoi la ville ne rachèterait-elle pas l’une des maisons modernes construites sur des parcelles Frugès et qui n’ont rien à y faire, pour dans un premier temps, en faire un espace d’accueil, un lieu à l’usage des associations,
une pelouse pour des repas conviviaux ?
 
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mercredi 28 mars 2007