Bilan technique après 80 ans
du domaine public
Nous faisons appel à contribution sur ce sujet :
        - état de la cité avant la rénovation de la voirie
        - travaux de voirie  et enterrement des réseaux (appel aux techniciens EDF ou autres corps d’états qui posséderaient des photos du chantier)
        - état des espaces verts et problèmes des trottoirs actuels
        - problème de l’accroissement du nombre de voitures
        - problèmes de sécurité
        - etc...
        
Par rapport aux plans d’origine et aux intentions de Le Corbusier, le minimum a été réalisé en ce qui concerne l’espace public : pas d’école, pas de fronton de pelote, pas de commerces, pas de balade paysagère. En effet les projets d’aménagement de Le Corbusier comportaient tous ces éléments et le paysage était rythmé par des alternances de pelouses, espaces minéraux (sable), potagers, parterres de fleurs, vergers...
 
La voirie a été refaite en 1995, avec la volonté des architectes de respecter l’esprit de Le Corbusier : les routes sont en béton grenelé , les trottoirs comportent des dalles de béton en gravier lavé bordées de bandes de grave stabilisée.
 
L’un des trottoirs de la rue Le Corbusier est planté d’arbres, des Liquidambars, ou Copalme d’Amérique, de la famille des Hamamélidacées. On ne sait ce qui a présidé à ce choix, sinon un effet de mode pour cette espèce exotique, car il n’a qu’un avantage, à savoir la couleur changeante de son feuillage.
Pour le reste, les liquidambars posent de sérieux problèmes : la chute des feuilles qu’il faut ramasser (un moindre mal si on les composte), et la masse de graines grosses comme des marrons. Mais le principal problème est la croissance de cet arbre qui peut atteindre 30 mètres de haut. Cet arbre à forte croissance développe aussi de fortes racines qui détruisent totalement le bel ordonnancement des dalles de béton. Le trottoir a pris l’aspect de montagnes russes.
 
Un certain nombre d’espaces n’ont pas été rénovés pour diverses raisons inconnues:
- Ainsi l’avenue Henry Frugès n’est bordée que d’un côté par un trottoir conforme. L’autre côté est laissé à l’abandon. La partie longeant la voie ferrée est tout autant oubliée.
- De même les trottoirs de l’avenue Xavier Arnozan, devant les Zig-zag, n’ont pas été rénovés.
- La place de l’école, qui ne porte pas de nom, est restée un laid parking souvent squatté par un bus qui semble avoir perdu l’adresse de son propriétaire.
- Un parterre arboré au fond de la rue des Arcades n’a jamais reçu la visite des jardiniers de la Ville.
- Le chemin piétonnier qui relie le fond de la rue des Arcades à la rue Le Corbusier en longeant la maison Isolée-Vrinat, est  presque constamment en friche.
 
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