Solutions, projets, intentions
dans le domaine public
 
 
Nous attendons votre participation pour :
        - proposer des solutions d’amélioration du domaine public
        - définir des projets pour le quartier
        - créer un cahier d’intentions à l’usage de nos élus
Proposition d’aménagement de la voirie, soutenu par le Comité des Quartiers du Monteil, et intégrant l’ensemble des sites de l’école primaire, de la cité Frugès, et du stade nautique.
 
 
A. Situations de dangers :  actuellement toutes les voies sont à double sens de circulation.
 
1.    réduction de la vitesse des voitures circulant sur l’avenue d’Arnozan
2.    le carrefour  en X entre l’avenue d’Arnozan et l’avenue Frugès accidentogène,
3.    le tronçon de l’avenue d’Arnozan entre Frugès et stade nautique étriqué, dangereux, impropre à la circulation des piétons, poussettes, handicapés,
4.    la nécessité de réduire (sinon interdire) la circulation de voitures de non-résidents dans la cité Frugès,
5.    la situation de mise en danger des enfants quand ils attendent devant l’école ou lors de la prise en charge par le bus scolaire, du fait qu’ils rejoignent la voiture des parents en traversant l’avenue Frugès,
 
B . Problème de parking :
 
1.    les habitants de l’avenue d’Arnozan ne disposent pas de parking devant leur maison, ou bien leur voiture garée gêne la circulation ou crée une situation accidentogène (comme dans le virage vers la piscine)
2.    la place de l’école est devenue un parking pour voiture ou car ventouse,
 
C. Problème historique :
 
1.    le trottoir devant les maisons zig-zag de l’avenue d’Arnozan n’a pas pu être aménagé conformément aux desseins de Le Corbusier et similairement aux autres trottoirs de la cité, faute de largeur suffisante pour maintenir un double sens de circulation.
Ce trottoir est dans un état semblable au virage vers la piscine, à savoir impropre à la circulation des piétons, chaotique et encombré de mobilier urbain (éclairage, etc. )
 
2.    conséquemment, certains riverains n’hésitent pas à garer en permanence leur(s) voiture(s) sur le trottoir, imposant aux piétons de marcher sur la rue.
 
D. Problème de fonctionnalité de la place :
 
1.    la place avait été conçue par Le Corbusier comme un centre de vie et d’activités : promenade, commerces, artisans, fronton de pelote basque, château d’eau… Ces aménagements n’ont pu être réalisés conformément à ses souhaits. Il faudrait au moins lui conserver son utilité sociale.
2.    aujourd’hui, et du fait de la multiplication des voitures, ce que n’avait pas prévu Le Corbusier, la place est quasiment inutilisable pour des activités d’intérêt social, car il faut décréter l’arrêt de la circulation, poser des barrières de sécurité, la vider des voitures et car qui y stagnent…
3.    quand tout ceci est fait, il n’en reste pas moins que la place libérée présente de multiples différences de niveaux, ou bordures, qui la rendent peu pratique pour certaines activités festives.
 
Les solutions proposées dans le projet :
 
 
A 1 : Dans l’axe Arnozan : réduction de la voie pour un seul sens de circulation. Dans l’axe de l’avenue Frugès, obligation de suivre la chicane pour contourner la place.
 
A 2 : Le carrefour en X est supprimé et les 4 branches du carrefour sont séparées en 2 + 2 par la création de la chicane.
 
A 3 : La mise en sens unique permettent de réaménager la largeur disponible pour redonner un vrai trottoir aux maisons du côté pair de la chaussée. La suppression du rail de protection se justifie. Il doit être possible dès lors d’assurer une continuité du trottoir du côté impair, jusqu’au poste de relevage des eaux du tunnel souterrain.
    Passé ce tunnel, sur la gauche, un délaissé triangulaire devrait pouvoir être aménagé en parking pour les bus desservant la piscine. En face de ce délaissé les véhicules venant de l’avenue Pasteur par la rue des aciéries devront faire demi-tour.
 
A 4 :     La disposition nouvelle des carrefours de l’avenue d’Arnozan avec la rue Le Corbusier et l’avenue Frugès pour sa partie cité historique réduit considérablement l’intérêt de tout automobiliste étranger à cette cité d’y pénétrer.
    Par contre pour les habitants des Quartiers Modernes Frugès, la circulation contrainte deviendra vite une habitude :
-    Entrée dans les QMF par les deux rues, Le Corbusier ou Frugès,
-    Sortie par la rue Le Corbusier permettant de tourner à gauche ou à droite ,
-    Sortie par l’avenue Frugès obligatoirement en direction de la Piscine. Les habitants qui voudront aller à la place du Monteil par l’avenue Frugès devront sortir par la rue Le Corbusier afin de pouvoir tourner à gauche au coin de la place. (que j’appellerai « Esplanade » afin de ne pas en faire un élément urbain nouveau, mais simplement une excroissance de l’avenue Frugès. Cette esplanade peut donc porter un nom dédié différent sans pour autant modifier la numérotation des maisons qui seront toujours sises sur l’avenue Frugès. )
 
A 5 :     La place, appelons-la esplanade, est réaménagée sans aucune différences de niveaux,
mais seulement par différenciation des traitements de sols.
-    La chaussée à double sens contourne l’esplanade au lieu de la traverser, imposant par sa chicane à réduire la vitesse.
-    Une voie axiale, à usage réglementé, permet de respecter le plan historique voulu par Le Corbusier. Cette voie permet au bus, par le dégagement de son accès, de tourner à gauche dans l’av. Frugès en venant de l’av. d’Arnozan. Elle sera strictement réservée aux bus scolaires pour une prise en charge sécurisée des enfants, ainsi peut-être qu’aux bus de tourisme, s’il n’y a pas d’autre solution de parcage élaborée dans le cadre du Plan de Gestion de la cité LC.
 
B 1 :     La mise en sens unique et réduction de la largeur de voie circulable depuis l’école jusqu’au passage souterrain doivent rendre possible la création de zones de parking soit devant les maisons (côté pair), soit du côté impair selon le tracé assez sinueux de cette voie.
 
B 2 :    Sous un rang d’arbres planté le long de la chaussée, on peut autoriser le stationnement
de voitures en épi, ainsi peut-être que le stationnement de 1 ou plusieurs cars de tourisme le long de ce parking voiture, sous la frondaison des arbres et sans gêner l’accès à la voie axiale de circulation réservée.
 
C 1 :    La mise en sens unique et la réduction de la largeur de voie circulable doivent permettre la création d’un trottoir de type Le Corbusier d’une largeur approximative de 2,5m afin de rétablir l’homogénéité du traitement de la voirie historique.
 
C 2 :     La mise en sens unique et la réduction de la largeur de voie circulable doivent permettre la création du côté pair de la rue d’une bande de parking protégé.
 
D 1 :    Le « lifting » de la place consiste à déplacer la zone utile contre les bâtiments de l’école maternelle. Ainsi, on peut cumuler les surfaces utiles, à savoir la surface de parking actuelle additionnée du très large trottoir devant l’école. La surface optimisée qui en résulte doit permettre l’organisation de festivités locales, lui rendant pour partie l’utilité sociale voulue par Le Corbusier.
 
D 2 :    Pour une utilisation totale de la surface, il suffira d’y éviter temporairement le parcage de véhicules. Mais il ne sera plus nécessaire d’interrompre par décret municipal et barrières la circulation dans l’avenue Frugès. Le matériel de signalisation pourra facilement être stocké à la maison de quartier qui se trouve à côté de l’école.
 
D 3 :     L’esplanade étant aménagée avec un minimum de différences de niveau (un seul, périphérique devrait suffire), au profit d’un traitement des fonctions par différenciation des traitements de sols, nous devrions pouvoir réunir la plus grande surface possible d’un seul niveau. Cela facilitera grandement l’organisation de festivités (concert, bal, festival, vide-grenier, carnaval…)
 
Nous voyons donc que la disposition des lieux essaie de répondre à l’ensemble des problèmes exposés depuis des années par des habitants, des associations ou d’autres entités citoyennes (école, Comité des Quartiers, …)
 
Tout traitement isolé d’un seul de ces problèmes risque de nuire durablement à la résolution des autres. Toute modification ou amélioration de cette proposition globale devrait donc se faire en tenant compte de toutes les personnes intéressées.
 
En ce qui concerne l’avis que pourrait porter la Fondation Le Corbusier sur ce projet, il faudra faire valoir que le schéma d’origine est respecté grâce au maintien d’une voie axiale et donc de la perspective d’origine. Si l’argument de l’authenticité historique était opposé à cet aménagement, il faudrait répondre que Le Corbusier ne pouvait pas supposer que les voitures circuleraient si vite, et que leur nombre serait multiplié presque par 6 ou 10 (une maison sur 3 dispose d’un garage, aujourd’hui beaucoup de famille ont 3 véhicules). Par ailleurs, Le Corbusier, qui avait prévu des contre-haies sur les trottoirs, pour protéger les piétons de la circulation des véhicules, ne souhaiterait certainement pas que son quartier devienne une source d’accidents. Enfin, il ne pouvait supposer que ses Quartiers Modernes Frugès  seraient bientôt centenaires, et que le succès touristique dû à son renom, serait potentiellement source de gêne pour ses habitants.
 
 
Note : le sujet des contre-haies est abordé dans les pages :  (cliquez sur les occurences)
                        - Blog : le trottoir est-il un espace vert
                        - Espace paysager